Arlette, jeune orpheline, fugue d’une maison de correction où elle avait été injustement enfermée. Elle se retrouve seule et sans un sou dans Paris. En cherchant du travail, elle se présente chez M. Aristide, directeur d'une école qui enseigne un métier bien particulier, celui de pickpocket. Très vite, nécessité oblige, Arlette s'exerce dans la rue et s’en prend sans le savoir à un ambassadeur. L'ayant prise en flagrant délit, ce dernier emmène Arlette chez lui et lui impose un marché dont elle ne va découvrir les raisons qu'au fil des heures.
Elle doit l'accompagner dans une soirée mondaine où elle est présentée comme la nièce du baron Dvorak, le collaborateur de l'ambassadeur. Ce dernier lui ordonne de danser avec un attaché d’ambassade, Pierre de Rougemont et de lui dérober sa montre gousset. Ayant subtilisé la montre, elle a la curiosité de l'ouvrir et y découvre la photo de l'épouse de l'ambassadeur. Elle devine qu'il la soupçonnait d’infidélité avec Pierre de Rougemont et retire le portrait avant de lui remettre la montre. L'absence de la photo qu'il s'attendait à trouver soulage l'ambassadeur, convaincu d'avoir soupçonné son épouse à tort.
Il n'a alors plus qu'un désir : qu'Arlette quitte le bal et oublie ce qu'elle vient d'y faire. Mais il est trop tard, Pierre de Rougemont est déjà tombé sous le charme d'Arlette et la rattrape alors qu'elle s'en allait à regret. L'amour qui nait immédiatement entre eux, sera troublé par la révélation de l'identité réelle d'Arle