Jean Sébastien Bach
Cantate BWV 127 : Herr Jesu Christ, wahr Mensch und Gott (Seigneur Jésus-Christ, véritable homme et Dieu)
Aria [Soprano] : Dorothee Mields sous la baguette Philippe Herreweghe
Orchestre : Collegium Vocale Gent
Sortie du CD : 10 mars 2009
Die Seele ruht in Jesu Händen,
Mon âme repose dans les mains de Jésus,
Wenn Erde diesen Leib bedeckt.
Bien que la terre recouvre ce corps.
Ach ruft mich bald, ihr Sterbeglocken,
Ah, appelez-moi bientôt, cloches funèbres,
Ich bin zum Sterben unerschrocken,
Je ne suis pas terrifié de mourir
Weil mich mein Jesus wieder weckt.
Puisque mon Jésus me réveillera à nouveau.
Les paroles sont belles. Qu'est-ce que j'aimerais avoir la foi pour être aussi serein. "Mon âme repose entre les mains de Jésus, bien que la terre recouvre ce corps qui n'est déjà plus mien, je n'ai pas peur de mourir, puisque Jésus viendra me réveiller (au jour du jugement dernier)".
Les paroles sont sereines mais la musique, elle, est très sombre. Le pizzicato de cordes et de hautbois donne l'impression de sonner le glas. On dirait la chanson de Jacques Brel, "les vieux", tic, tac, tic, tac...