Frappe, frappe Destin-maldonne
Réveille au creux des mots, le verbe couleur sorbier;
Frappe à la porte, disperse la neige
Le long des forêts jalons, le long des champs de rivières.
Quelqu'un n'est pas libre d'allumer la lumière;
Quelqu'un n'a pas la force de dire "non."
En arc-en-ciel s'étend le destin-serpent;
Se dévorant la queue, de la glace dans les yeux;
Au creux de la poitrine, l'effroi ; au cœur de l'âme, le cafard;
L'âme souffre, elle a mal, mais pourrait-il en être autrement;
Mais seulement...
Frappe, frappe Destin-maldonne
Réveille au creux des mots, le verbe couleur sorbier,
Frappe à la porte, disperses la neige
Le long des forêts jalons, le long des champs de rivières.
Je voudrais tant me lover au creux de ton épaule
Raconter les mots, raconter les pensées
Fouiller au fond des poches, en retirer de la glace,
Me rafraichir le front, me rafraichir le front
L'hôrloge fait tic-tac - ding-dong;
Ne résonne que le son-plainte là-bas, derrière le mont chauve.
Coule l'eau sur l'herbe des siècles,
Sur toi, sur moi, sur nous deux
Mais seulement...
Frappe, frappe Destin-maldonne
Réveille au creux des mots, le verbe couleur sorbier,
Frappe à la porte, disperse la neige
Le long des forêts jalons, le long des champs de rivières.
Frappe, frappe Destin-maldonne
Réveille au creux des mots, le verbe couleur sorbier,
Frappe à la porte, disperse la neige
Le long des forêts jalons, le long des champs de rivières.
Traduction : Sarah P. Struve
http://stengazeta.over-blog.com/article-garik-soukhatchev-destin-maldonne-123658899.html