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Le nouveau projet de loi de «sécurité globale» instaure-t-il une «surveillance de masse» des citoyens ? C’est la crainte qu’expriment plusieurs observateurs des libertés publiques qui dénoncent l’empressement avec lequel ce texte a été soumis au vote de la représentation nationale. Déposé à l’Assemblée le 20 octobre, ce projet de loi est, en effet, débattu ce 4 novembre. Pour l’association La Quadrature du Net, trois dispositions en particulier soulèvent de graves problèmes : l’article 21, qui propose une retransmission en temps réel au poste de commandement des images filmées par les policiers ; l’article 22, qui généralise la surveillance par drones des manifestations ; et l’article 24, qui vise à restreindre au maximum la diffusion d’images des policiers. En outre, la présence de journaliste serait étroitement encadrée par les forces de l’ordre. Pour Fabrice Epelboin, ce texte instaure un «état de surveillance totale» à l’aide d’un arsenal juridique et technologique sans précédent.
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